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Les Ruines d'Athènes de Beethoven
Ouverture d’Egmont, extraits de la cantate pour la mort de Joseph II
chœur, solistes, orchestre
Création coup de cœur !
le 17/11/2022 Ã 20h00Â Â Â Â Â Â Â Â Â
Chapelle de la Trinité, 29-31 rue de la Bourse 69002 Lyon Â
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« Un langage « moins corseté », plus libre, plus inventif. Bref un Beethoven qui « se lâche » … pour notre plus grand bonheur. »
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Ouverture d’Egmont
Si Egmont fait partie des célèbres ouvertures d’orchestre de Beethoven, il n’en est malheureusement pas de même pour ses cantates profanes et Musiques de scène, très souvent considérées à tort comme des pièces mineures ! … terrible injustice car elles ont pourtant servi de laboratoire d’essai pour ce dernier qui opte pour un langage moins « corseté », plus libre, plus inventif… Bref, un Beethoven qui « se lâche »… pour notre plus grand bonheur ! …
Cantate pour la mort de l’Empereur Joseph II
La mort de l’impératrice Marie-Thérèse et l’avènement de son fils Joseph II en 1780 inaugure une décennie de réformes éclairées d’une portée considérable à Vienne et dans tout le Saint-Empire ; réformes très profitables au peuple autrichien et défavorables à la noblesse et haut-clergé, qui seront annulées à la mort de Joseph II en 1790 !... La « décennie josephiste » n’en fut pas moins l’une des plus brillantes de l’histoire de la capitale impériale et correspond scrupuleusement à la décennie viennoise d’un certain Wolfgang Amadeus Mozart de 1781 à sa mort en 1791…Jamais jouée du vivant de l’auteur, cette cantate apparait néanmoins comme une des œuvres majeures du jeune Beethoven forte d’une maturité remarquable chez un compositeur de 20 ans.
Les Ruines d’Athènes
Pendant l’été 1811, Beethoven reçoit la commande de deux musiques de scène Le Roi Etienne et Les Ruines d’Athènes, toutes deux d’après un texte d’August Kotzebue, destinées à l’inauguration du nouveau théâtre allemand de Pest. Beethoven répondit favorablement à cette demande officielle sans mettre en question le contenu politique de ce sujet allégorique qui mêlait les figures antiques de Minerve et Mercure aux Grecs réduits en esclavage et peuples turcs ridiculisés. Outre le langage du Beethoven de la maturité, on trouve ainsi de très fréquentes influences vocales et instrumentales orientalisantes (Turqueries) pourtant bien rares chez ce dernier.
Ce concert bénéficie du soutien de :
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